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De la reconnaissance faciale aux chatbots, en passant par la traduction automatique ou les recommandations personnalisées, l’intelligence artificielle (IA) fait de plus en plus partie de notre quotidien, dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle. Mais elle suscite autant d’enthousiasme que de crainte… Les entreprises doivent donc d’ores et déjà se préparer à la généralisation de son usage, et ceci dans tous leurs métiers, en formant leurs équipes à cette nouvelle technologie afin de ne pas la subir.

L’IA, une composante du travail de demain, à tous les étages de l’entreprise

Si l’intelligence artificielle fait déjà partie du quotidien des métiers IT depuis plusieurs années, son application à l’ensemble des métiers de l’entreprise n’est plus qu’une question de temps. Le développement de l’IA générative est la promesse d’un tournant majeur dans le monde du travail, au même titre que l’arrivée de l’informatique dans les bureaux dans les années 90 ou que la généralisation d’Internet quelques années plus tard. Cette nouvelle étape technologique génère à la fois de l’appréhension et de la curiosité chez les salarié·es, qui peinent encore souvent à mesurer les réelles implications de l’IA dans leur métier. Le Fonds Monétaire International (FMI) estime ainsi que 62 % des emplois des économies avancées présenteraient une exposition élevée à l’IA (1).

> À lire aussi : Intelligence artificielle, usages et productivité : quels retours d’expérience des salarié·es ?

Utilisation d’algorithmes pour favoriser la diversité des recrutements, automatisation de tâches comptables, analyse de données terrain, maintenance prédictive du matériel, génération automatique de descriptions produits, conception de prototypes assistée par l’IA, détection de fraudes en matière de cybersécurité… Le champ d’application des systèmes d’intelligence artificielle, en amélioration continue, est très large, à condition de comprendre leur fonctionnement et leurs limites.

 

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Une formation :

 

Les entreprises ont donc tout intérêt à s’emparer du sujet via la formation le plus tôt possible, pour favoriser l’appropriation de cette technologie par leurs équipes et conserver leur compétitivité. Une réflexion globale s’impose pour mettre l’IA au service de l’entreprise — et non l’inverse ! — en :

  • définissant les priorités stratégiques quant aux usages de l’IA ;
  • mesurant les répercussions sur le contenu des emplois (quelles compétences seront remplacées par l’IA, quelles nouvelles compétences sont nécessaires chez les salarié·es) pour actualiser les référentiels métiers ;
  • former en conséquence l’ensemble des équipes.

 

Qu’est-ce que l’IA générative ?

L’IA générative est une branche de l’intelligence artificielle, capable de créer de nouveaux contenus (un texte, une image, une vidéo, de la musique, du code…) en s’appuyant sur des données existantes. Les LLM (« large language models ») sont une sous-catégorie de l’IA générative, spécialisée dans le traitement et la génération de texte. Entraînés sur de très grandes quantités de textes, ils peuvent notamment servir à alimenter des agents conversationnels ou assistants virtuels, comme ChatGPT ou Alexa, auxquels on s’adresse via des « prompts » (ou requêtes).

 

De la nécessité de former les managers à l’intelligence artificielle, pour faciliter son appropriation collective

Former l’ensemble des niveaux hiérarchiques est un enjeu clé dans l’intégration de l’intelligence artificielle au sein de l’entreprise. Une bonne compréhension du potentiel et des limites de l’IA permet aux managers d’accompagner leurs équipes dans cette transition et de prendre des décisions stratégiques éclairées quant à l’usage de cette nouvelle technologie. Elle fluidifie également la coordination entre les différents métiers et l’IT, qui peuvent être amenés à collaborer différemment ou plus étroitement avec l’adoption de l’IA.

Les managers ont, par ailleurs, un rôle important à jouer dans l’encadrement des pratiques de l’intelligence artificielle sur les plans éthiques et juridiques. Parfois présentée comme un gage d’objectivité et d’efficacité, l’IA n’est en effet pas exempte de failles si elle est mal utilisée :

  • biais algorithmiques ou discriminatoires ;
  • confabulations (réponses incohérentes, fausses ou trompeuses) ;
  • surveillance, exploitation incontrôlée de données personnelles contraire au RGPD ou à la confidentialité ;
  • violation de propriété intellectuelle ;
  • perte de transparence ou d’autonomie pour les salarié·es, effacement des compétences humaines…

 

Intelligence artificielle et enjeux RSE

L’utilisation de l’intelligence artificielle soulève également des questions d’ordre environnemental (consommation énergétique, empreinte carbone) et sociétal (réduire le fossé technologique entre les générations ou les CSP, s’interroger sur la place de l’IA au sein de la société…). Une réflexion à laquelle doivent prendre part les entreprises !

L’IA, un levier d’innovation mais aussi d’attractivité des talents

En optimisant les processus, en personnalisant l’expérience client et en améliorant la prise de décision, l’intelligence artificielle est un moteur d’innovation pour l’entreprise. Bien utilisée, elle peut permettre de libérer du temps pour la créativité humaine et les tâches à plus forte valeur ajoutée. Elle présente aussi la particularité d’avoir elle-même besoin d’être formée et entraînée (notamment par les salarié·es !) pour pouvoir s’adapter finement à une culture d’entreprise ou à des besoins métiers.

Les organisations qui se sont emparées tôt du sujet, ont formé leurs équipes et ont une vision claire des opportunités et des objectifs alloués à l’IA bénéficient d’un avantage concurrentiel certain… et d’un fort pouvoir d’attractivité auprès des candidat·es comme des investisseurs. Un facteur à ne pas négliger !

 

Selon une étude menée en janvier 2024, 67 % des salarié·es interrogé·es s’accordent sur le fait qu’une entreprise en pointe sur l’IA attire les talents (2). Et si vous en faisiez une de vos priorités de formation cette année, en vous appuyant sur nos programmes dédiés ?

Sources :

  • (1) FMI, TrésorEco n° 341, Les enjeux économiques de l’IA, avril 2024.
  • (2)IA au travail : des salariés aussi inquiets… qu’en demande de formation !, étude Odoxa pour SAP menée auprès de 1 112 salarié·es français·es en janvier 2024.